Gagner le 400 mètres et le 200 mètres aux Jeux olympiques, c'est le formidable exploit de la Française Marie-José Pérec, en 1996, à Arlanta. Et l'un des plus beaux reportages sportifs d'un journaliste, aujourd'hui écrivain.

On la dit dilettante, râleuse, soupe au lait. Et la presse ne lui pardonne aucun faux pas. Mais à Helsinki, Marie-José Pérec est notre meilleure chance de victoire. Portrait.

Retraitée des cendrées, la gazelle des stades raconte une trajectoire d'exception où l'orgueil et la volonté permettent d'accéder à la plus haute marche.

Le 400 mètres est une épreuve atroce pour l'organisme. Pour l'emporter, les deux protagonistes ont choisi leurs armes : la foi pour l'Australienne, la rage pour la Française.