Sortie tardive d'un chef-d'oeuvre inédit et restauré du maître du cinéma sri lankais, chantre élégant de la désillusion, souvent comparé à Tchekhov

En 1980, "Positif" avait célébré par un ensemble de textes la figure majeure de Lester James Peries, peu après que le festival de la Rochelle lui eut rendu hommage. Les années ont passé sans que s'approfondisse la connaissance de cet artiste du Sri Lanka, alors que des films comme "Changements au village", "Le Trésor" et "Le Village dans la jungle" l'ont imposé comme un maître du cinéma asiatique.

Lester James Peries était venu à Cannes pour la première fois en 1956. A 83 ans, il revient avec un film adapté de "La Cerisaie", un film d'un temps dont le cinéma a gardé le secret.