Depuis quelques années, le coût des abonnements de périodiques est en constante augmentation : les chercheurs sont obligés de publier, les bibliothèques tenues d'acheter et les éditeurs commerciaux profitent de ces deux publics captifs.

L'Amérique latine peut s'enorgueillir de posséder des publications littéraires de grande qualité. Héritières d'une tradition elles s'inspirent aussi de l'exemple nord-américain.

Mais comment font les magazines des compagnies aériennes pour ″vendre″ des destinations extrêmes - l'Egypte, la Birmanie, voire l'Afghanistan ?

Dans notre monde 2.0, des énergumènes de tout poil croient encore aux vertus de la revue. On a rencontré les fondateurs de quatre nouvelles revues pour en savoir plus. Alors, à quoi bon ?

L'enseignement de l'histoire est lié d'une manière particulière au goût du public pour la connaissance historique, sous ses formes savantes ou populaires. Il était intéressant à ce titre de se faire une idée de ses préférences. Les revues de vulgarisation ont en France une solide tradition. Claire Blandin en reconstitue le panorama. Dans ce paysage, la ″revue et magazine″ ″L'Histoire″ représente un cas à part, puisque son ambition est de mettre la recherche universitaire à la portée du grand nombre.