La dernière pièce de Marie NDiaye, ″Les Grandes Personnes″, est une affaire sordidement banale d'instituteur pédophile. L'écrivaine fouille les âmes et dissèque les non-dits. Racisme, égoïsme, violence ... l'humanité n'est pas jolie à voir.

Christophe Perton met en scène deux textes de Peter Handke au Théâtre du Rond-Point. Deux visions de la solitude comme choix dans notre société contemporaine.

Un des événements d'une actualité théâtrale très riche, entre deux périodes de congés scolaires, est la programmation à la Colline de la dernière pièce de Marie NDiaye, ″Les Grandes Personnes″, même si le spectacle de Christophe Perton ne convainc pas pleinement, pour des raisons toujours difficiles à démêler lors d'une création, liées au texte et/ou à la mise en scène.

Dans sa fidélité à Peter Handke, Christophe Perton met en scène « La Femme Gauchère » et « Souterrain-blues ». Malgré quelque trente années séparant l'écriture des deux textes, l'écart entre un récit et un « drame en vingt stations », il présente au Théâtre du Rond-Point une sorte de diptyque, inégal.