Le prix du baril de brut a doublé en un an et pourrait atteindre les 200 dollars. A cause de la spéculation, mais surtout d'une tension accrue entre l'offre et la demande, toujours tirée par la Chine.

Alors que le prix du pétrole flambe, de plus en plus de pays se tournent vers le nucléaire. L'Asie construit des réacteurs en grand nombre, les Etats-Unis et même l'Europe s'y mettent à leur tour. L'opinion l'acceptera-t-elle ? Certains voient l'atome comme un moindre mal, car il produit peu de gaz à effet de serre.

Sur 10 600 frappes de la coalition, 196 seulement ont visé les infrastructures pétrolières de Daech. Il faut cibler le nerf de la guerre.

Depuis 60 ans, le pétrole est la première source d'énergie. Jusqu'à quand ?

Vous trouvez l'essence trop chère ? Patience. Vous en avez sûrement déjà entendu parler, mais, cette fois, c'est pour de vrai : nous entrons dans l'ère de la fin de pétrole bon marché.

A l'automne dernier, le prix du baril a dépassé la barre mythique des 50 dollars. En un an, le cours de l'or noir a ainsi connu une augmentation de 75%. Paradoxalement, cette hausse des prix pourrait marquer l'avènement d'un nouvel âge d'or du pétrole car pour les grandes compagnies, une augmentation de 10% du prix du baril entraîne une hausse de 5% des dépenses d'exploration.

Le 19 février dernier, le prix du baril dépassait les 100 dollars. Une flambée inédite qui risque de durer, car la marge de manoeuvre des compagnies est mince.

La production mondiale de pétrole bon marché déclinera dans une dizaine d'années.

Les ressources de pétrole sont limitées. On aurait déjà consommé la moitié des réserves, mais il reste des ressources dont l'exploitation deviendra rentable si le prix du baril de pétrole continue à augmenter et si les techniques d'exploitation sont améliorées.