Les grands singes se soignent à l'aide de plantes. En Ouganda, des chercheurs les suivent, dans l'espoir de découvrir des molécules également efficaces chez l'homme.

Après des décennies de disgrâce, les champignons hallucinogènes sont à nouveau étudiés pour leur potentiel thérapeutique. Un champ de recherche controversé.

Il fallait y penser : si un médicament provoque d'indésirables effets secondaires, ceux-ci peuvent servir à soigner dès lors qu'ils sont utilisés à bon escient. A la clé ? Une vraie manne thérapeutique.

Ils ont beau être porteurs du VIH ou de mutations délétères, ils ne sont pas affectés. Une résistance génétique... qui pourrait inspirer de nouveaux traitements. A condition de repérer ces "invulnérables". Or, ils sont peu nombreux.

Les chimistes et les pharmacologues utilisent des programmes informatiques pour déterminer l'activité de molécules qui ne sont pas encore synthétisées.

La faune et surtout la flore sont toujours les plus grands pourvoyeurs de substances actives que l'être humain utilise pour se soigner. Le réservoir de la nature est loin d'être épuisé !

On sait désormais, à l'aide de quelques manipulations génétiques, transformer un vulgaire plant de tabac en une véritable usine pharmaceutique : c'est le "molecular farming". Les méthodes sont au point, les avantages évidents. Et il y a des milliards à moissonner.

On les croyait en partie vaincues. Or les maladies bactériennes restent menaçantes, car les antibiotiques censés les détruire sont de plus en plus souvent inefficaces. Comment la recherche de nouvelles molécules s'organise-t-elle ? Voici quelques éléments de réponse.

Dans le parcours des sociétés de biotechnologie de santé, le partenariat avec l'industrie pharmaceutique est devenu un passage obligé. Du co-développement de nouveaux médicaments aux prestations technologiques ou financières, les deux secteurs ont tout intérêt à mieux se connaître et à collaborer, pour un enrichissement mutuel.

L'identification des cibles thérapeutiques est souvent la première étape de la découverte de médicaments. Mais toutes les cibles sont-elles "drogables" ?

Etablir des liens entre espace chimique (où se trouvent les futurs médicaments) et espace biologique (leurs cibles potentielles) est le rôle assigné à la chimiogénomique, ensemble de méthodes de plus en plus utilisées par les sociétés pharmaceutiques. En effet, accumuler les connaissances sur ces deux espaces ne suffira pas à relancer l'innovation thérapeutique : ce dossier propose quelques pistes pour une exploration plus rationnelle de l'interface chimie-biologie.