Jeune photographe français, Charles Fréger expose au Mac-Val de Vitry-sur-Seine ses portraits d'″hommes sauvages″ réalisés à travers l'Europe.

Célèbre pour ses nus masculins sulfureux, Robert Mapplethorpe (1946-1989) a pourtant réalisé des portraits et des natures mortes, ainsi que des oeuvres en trois dimensions. A redécouvrir au Grand Palais et au musée Rodin, à Paris.

Prix Nadar 2013, Mathieu Pernot expose dans deux lieux prestigieux de la capitale au même moment.

Le photographe japonais Keiichi Tahara, qui a longtemps vécu en France, traque la lumière qu'il place au centre de son oeuvre artistique, depuis les années 1970. La MEP lui consacre une rétrospective à travers quatre grandes séries de ses photographies.

A 26 ans, Maia Flore reçoit le Prix HSBC 2015 de photographie contemporaine, qui salue le travail de cette esthète à l'imaginaire foisonnant.

Invité en résidence à Chambord, le maître de la photographie coréenne dévoile un ensemble de clichés dans lesquels la forêt et le velouté du noir et blanc dominent. Un message universaliste où Orient et Occident entrent en communion.

Lauréate 2015 de la Résidence BMW, la Mexicaine Alinka Echeverria signe une oeuvre photographique conceptuelle, documentaire et anthropologique.

Il y a juste cent ans, le 14 avril 1912, le transatlantique britannique ″Titanic″ heurtait un un iceberg fatal. Quelques heures plus tôt, en France, à Gentilly, naissait Robert Doisneau. Chantre de la rue et de l'instantané, ce photographe a su comme personne fixer sur la pellicule un monde qui changeait - immeubles, quartiers, métiers -, avant de disparaître. Tel le paquebot abîmé dans l'océan glacé, l'artiste est toujours présent dans l'inconscient collectif. C'est le miracle intemporel d'un style que Prévert, son ami, définissait comme la conjugaison de ″l'imparfait de l'objectif″.

Elles se nomment Claude Cahun, Florence Henri, Lee Miller ou Dora Maar. Elles ont contribué à forger, durant l'entre-deux-guerres, une "Nouvelle Vision" photographique en France. Mise au point sur ces femmes photographes des années 30 révélées par une publication et une exposition parisienne.

Les historiens n'en finissent pas d'évaluer l'importance des relations entre les groupes et les individus qui les composent, car ils vivent tous leur vie propre, se stimulent et interagissent. Pour inaugurer le cabinet de photographie du Centre Pompidou - qui est en libre accès -, les commissaires ont pris des risques. Ils ont fait le pari, gagné haut la main, d'éclairer une individualité de second plan du surréalisme : Jacques-André Boiffard (1902-1961), dont le talent aux multiples facettes a jusqu'ici brouillé l'image. On doit à cette remarquable mise au jour de nombreuses découvertes.