José Pliya, auteur franco-béninois, a créé une version scénique d'"Amour, Colère et Folie", roman culte de l'Haïtienne Marie Vieux-Chauvet. Un formidable moment de théâtre.

José Pliya ressuscite le théâtre de la Parole. Parole ample qui serpente en méandres dans les raisonnements des protagonistes, parole acérée qui atteint la cible d'un trait. Parole qui point, parole qui apaise. Parole de vilain, parole de maître

Un bûcheron et sa femme, menacés par la famine, ne peuvent plus nourrir leurs sept fils, et décident de les abandonner au milieu de la forêt. Mais Pou, le petit dernier que tout le monde croyait attardé, se révèle le plus rusé de tous et les reconduit au logis...

Une piscine à débordement devant la mer. Un soleil déjà brûlant à huit heures du matin. A des milliers de kilomètres de la pyramide du Louvre et du Studio-Théâtre de la Comédie-Française, où il a créé sa pièce, "Les Effracteurs", le 29 janvier 2004, José Pliya prend son petit-déjeuner. Résidant en Guadeloupe, il s'est posé pour quelques jours au Squash hôtel de Fort-de-France, lieu de passage des hommes d'affaires et des gens pressés.

Deux nouvelles pièces de l'auteur béninois à l'affiche : une voix importante dans l'écriture d'aujourd'hui, à présent reconnue à New York comme dans toute la géographie francophone.

Avignon, été 2001. Cour du musée Calvet. Cycle "Texte nu" proposé par la SACD (Société des auteurs et compositeurs dramatiques). Au programme en cette fin d'après-midi-là, "Le Complexe de Thénardier" de José Pliya, lu par Catherine Hiegel et Sylvie Testud.