La proche banlieue de la Terre est devenue un dépotoir jonché de fragments de satellites, de boulons, d'éclats de verre... Et les risques de collision se multiplient. Un fléau prioritaire pour les agences spatiales et les militaires. Mais qui va nettoyer ?

Quel impact aura la récession causée par la pandémiesur la conquête de l'espace ? Des programmes seront-ils sacrifiés ? L'exploration robotique et humaine de la Lune et de Mars restera-t-elle prioritaire ? L'ESA affronte ces questions existentielles.

Le 2 juin 2017, l'astronaute français Thomas Pesquet et son confrère russe Oleg Novitski redescendront sur Terre après un séjour de six mois à bord de la Station spatiale internationale. Ils retrouveront une agence spatiale russe en pleine tourmente : Guennadi Padalka, recordman mondial du nombre de jours en orbite, vient d'en claquer la porte. Décryptage.

Il y a un peu plus de cinquante ans, le lancement de Spoutnik ouvrait le bal du spatial. Aujourd'hui, l'exploration ne fait plus recette dans le grand public.

D'abord considérée comme fantaisiste, l'ambition des Etats-Unis de S'installer sur la Lune, puis d'aller poser le pied sur Mars, a finalement reçu l'aval du Congrès. Les autres puissances spatiales entreront-elles dans la course ?

Suite au dramatique accident de la navette Columbia, force est à nouveau de s'interroger sur le bien-fondé de la conquête spatiale. Après avoir rappelé que "rien de grand ne se fait sans qu'aux ressources de l'intelligence s'allient celles du courage", André Lebeau rappelle l'objectif des vols habités : l'exploration par l'homme du système solaire, des planètes et des astéroïdes sur lesquels la présence humaine est concevable.

A quelques mois de la fin de son mandat, le patron de l'agence spatiale américaine dresse un état des lieux du programme lunaire Constellation.