Belle résistance à la crise de la Pologne qui a, ces dernières années, accompli un parcours impressionnant en rénovant une économie autrefois décrépie : son PIB a augmenté de 15,7% entre 2008 et 2011 alors que le PIB européen moyen diminuait d'un demi-point de pourcentage. Mais il lui faut maintenant réformer en profondeur son système fiscal, juridique et éducatif pour créer l'écosystème propice à des activités plus innovantes. Un secteur est actuellement en plein boom : celui du high-tech.

C'est le premier pays de l'ex-bloc communiste qui renoue avec la croissance : 1% en 1992, mais sans doute 3 à 4% cette année. En moins de quatre ans, au prix d'un traitement de choc, l'économie polonaise s'est convertie au capitalisme : le secteur privé assure déjà plus de 50% de la production nationale. A l'origine de ce boom : des entrepreneurs hors pair...

C'est une Pologne forte qui prend la présidence tournante de l'Europe. Dynamique, ouverte sur ses voisins et qui tourne le dos aux dérives xénophobes et populistes de ses anciens dirigeants. En bref, un pays attractif... avant tout pour ses propres exilés.

Malgré le scandale des écoutes qui secoue le gouvernement de Varsovie, le pays, qui vient de vivre ses vingt-cinq meilleures années, devrait être un modèle pour les Européens.