De l'étudiant en anglais au spécialiste du cinéma américain : le parcours du directeur de publication de la revue ″Positif″ - qui fête cette année 2012 ses 60 ans.

La revue livre les résultats de son enquête de lectorat. Elle dispose de lecteurs fidèles, est appréciée pour la qualité des ses critiques bien établies.

C'est à Lyon, en 1952, qu'est née la revue "Positif". Le Festival de Cannes lui rend hommage un an après avoir célébré l'anniversaire de sa concurrente, les "Cahiers du cinéma".

On ne sait jamais trop ce qui détermine la naissance d'une revue. Rarement, en tout cas, l'appât du gain ou le rêve de domination du marché - depuis le temps qu'il y a des revues et qui meurent, on le saurait. Alors, le sentiment d'une urgence, la certitude qu'il manque une voix dans le choeur, le souci de faire entendre sa propre petite musique dans le tohu-bohu général ? Lequel de ces motifs a poussé Bernard Chardère, avec quelques amis, khâgneux lyonnais comme lui, à créer, il y a maintenant soixante ans révolus, « Positif » ?