Dans Coluche, l'histoire d'un mec, Antoine de Caunes raconte un moment précis de la vie du comique vedette : lorsqu'il est devenu candidat à l'élection présidentielle.

Tout l'été, ″L'Express″ revisite les campagnes élyséennes avec un acteur à la clef, présent auprès du futur vainqueur. Cette semaine, Paulette Decraene, secrétaire de François Mitterrand, explique pourquoi, cette fois, le candidat de la gauche ″était prêt″...

L'Express du 4 mars 1988 dresse un portrait d'un nouveau Rocard, candidat... à Matignon, en cas de victoire de François Mitterrand. Il porte la bonne parole du président sortant jusqu'outre-mer.

De la présentation de "Cartes sur table" à l'animation des soirées électorales, Jean-Pierre Elkabbach, alors directeur de l'information d'Antenne 2, devient un personnage clef de l'élection, avant d'être évincé.

On a vu le candidat socialiste adopter des mimiques, un ton de voix empruntés à François Mitterrand. Au-delà de cette stratégie subliminale, sa prudence personnelle et le caractère mouvant du contexte économique ne risquent-il pas d'escamoter le débat politique que beaucoup attendent ?

Les Français ont la réputation de n'être guère préoccupés par la politique étrangère. S'il est vrai que les questions internationales sont peu présentes lors des campagnes des élections présidentielles de 1965, 1969 et 1974, celle de 1981 fait figure d'exception. Les affaires extérieures y tiennent une place toute particulière. Dès lors, il s'agit d'en comprendre les raisons, en soulignant, à partir de l'automne 1979, le caractère dramatique de la conjoncture internationale qui marque un regain de la guerre froide.

En 1980, à sept mois de la présidentielle, le champion de la deuxième gauche croyait que, dans son bras de fer avec Mitterrand, la force de l'opinion serait décisive. Mais la loi du parti a fait la différence.

Il y a trente ans. L'anniversaire de l'élection de François Mitterrand, premier et unique président de la République de gauche, tombe à pic. A un an de la prochaine présidentielle, quels enseignements la gauche doit-elle en retirer ?

C'était la première fois que jouait l'alternance sous la V République. Partout ailleurs en Europe, l'heure était à la révolution libérale. Ce fut, d'un côté, l'explosion de joie, l'illusion lyrique ; de l'autre, les visions d'apocalypse, la peur du collectivisme ... On a oublié la force des émotions qu'a suscitées l'élection du candidat socialiste François Mitterrand à la présidence en mai 1981. Voici la chronique de cette victoire inattendue.