Des vingt-six postulants à l'élection présidentielle de mars 2006, seuls quatre ou cinq poids lourds jouent la gagne. Les autres alimentent le débat et prennent date. Revue de détail.

Privatisations au point mort, filière coton désorganisée... la tâche est rude pour le successeur de mathieu Kérékou, appelé à redresser une économie en berne.

Le chef de l'Etat sortant est accusé d'avoir multiplié les manoeuvres pour empêcher - en vain - la présidentielle de se tenir à la date prévue. Pressions de l'entourage ou volonté délibérée de prolonger son bail ?

Le premier tour de l'élection présidentielle n'a pas été marqué par des irrégularités majeures. Selon toute vraisemblance, le second devrait opposer, le 19 mars 2006, Adrien Houngbédji à Boni Yayi.

Adrien Houngbédji ou Boni Yayi ? La présidentielle n'est pas jouée d'avance comme elle l'est souvent sur le continent.

Le chef de l'Etat nouvellement élu a mis en place un gouvernement rajeuni et resserré. Une équipe essentiellement composée de technocratres qui respecte l'équilibre des différentes forces politiques.

Dans l'une des rares démocraties d'Afrique francophone, les électeurs ont confirmé leur profonde aspiration au changement en élisant, le 19 mars 2006, le Dr Yayi Boni à la tête du pays.

L'élection présidentielle de mars 2006 va tourner la page Kérékou. Les jeux sont ouverts et les vingt-six candidats quadrillent déjà le pays.