Très populaire dans son Etat, apprécié des conservateurs, Jeb, le frère cadet de George W., aurait pu être un excellent candidat pour la présidentielle de 2008. Mais le nom de Bush est devenu trop difficile à porter...

A peine sortis des élections de mi-mandats, qui ont vu les démocrates triompher au Congrès, les Américains se passionnent déjà pour le prochain grand scrutin. George W. Bush ne pouvant briguer de troisième mandat, la course présidentielle, dans les deux camps, n'a jamais été aussi ouverte et promet d'être sans pitié.

Les Africains-Américains, qui joueront un rôle important dans les primaires du Sud, ne sont guère attirés par le sénateur de l'Illinois. Ils lui préfèrent des candidats plus connus - et blancs.

Hillary ? Obama ? Giuliani ? Gore ? Thompson ? Pour le moment, aucun des candidats déclarés ne satisfait les Américains. Tour d'horizon et explications.

Candidat à l'investiture démocrate pour la présidentielle de novembre 2008, le sénateur de l'Illinois est encore distancé dans les sondages par Hillary Clinton. Et ses prises de position sont souvent critiquées, notamment sur la politique étrangère. Mais sa popularité ne cesse de croître.

Il a beau être devancé dans les sondages par Hillary Clinton, le candidat métis a réussi à collecter plus d'argent que ses rivaux démocrates et déclenche l'enthousiasme lors de ses déplacements.

Le "Grand Old party" avait le vent en poupe depuis 1968. Mais ce n'est plus le cas. La faute à Georges W. Bush, mais également au manque de charisme des candidats à l'investiture pour la présidentielle de 2008.

L'ancien maire de New York a de bonnes chances d'être le candidat républicain à la Maison-Blanche. "Rolling Stone" - qui a le coeur à gauche - dénonce ses nombreux travers.

A un an de l'élection présidentielle, la sénatrice de l'Etat de New York est en tête de la course à la Maison-Blanche. Pour ses concurrents, démocrates comme républicains, elle est la femme à abattre.

Des collectifs se créent dans tout le pays pour exhorter l'ancien vice-président à se lancer de toute urgence dans la course à la Maison-Blanche. Un appel que l'intéressé risque pourtant de ne pas entendre.

Pour la première fois, une femme, un Africain-Américain ou encore un mormon pourrait être élu à la Maison-Blanche. Une diversité louable, estime un expert en communication du Parti républicain.