Les adversaires de Boni Yayi, rassemblés dans l'Union fait la nation (Un), se cherchent un candidat unique pour la présidentielle de 2011. La course est toujours lancée. Elle se gagnera en avril, par consensus.

L'union fait la nation (Un) a désigné l'ex-candidat de 2006 pour affronter le président sortant lors du scrutin de 2011. Une menace sérieuse pour Boni Yayi.

Le chef de l'Etat a remanié son gouvernement, le 18 juin 2010. Avec une prise de choix : Modeste Kérékou, fils de l'ancien président. Un nom qui vaut de l'or.

Candidat pour la cinquième fois à la présidentielle, Adrien Houngbédji n'a jamais eu, sur le papier, autant de chances de l'emporter. Pour celui qui aura bientôt atteint la limite d'âge, c'est maintenant ou jamais. Retour sur un parcours fait d'exil et de luttes.

Sans surprise, le patron de la Banque ouest-africaine de développement a officialisé sa candidature à l'élection présidentielle. Un rude adversaire pour le chef de l'Etat sortant, originaire, comme lui, du nord du pays.

Le premier tour de la présidentielle a été fixé au 6 mars 2011, sans consensus sur la liste électorale. Une épreuve pour Boni Yayi, qui affrontera dans les urnes deux adversaires de poids : Adrien Houngbédji et Abdoulaye Bio-Tchané.

Personne n'y croyait, mais il l'a fait. Le 13 mars 2011, le chef de l'Etat sortant a remporté l'élection présidentielle dès le premier tour. Son principal adversaire, Adrien Houngbédji, dénonce des fraudes massives.