Coup de pouce ? Cadeau empoisonné ? Mérité ? Immérité ? Le prix Nobel de la paix accordé au président américain suscite de très vives réactions à travers le monde. Si certains y voient la consécration d'une nouvelle vision de la politique internationale fondée sur le dialogue, d'autres estiment que les bonnes intentions ne suffisent pas à justifier une telle récompense.

L'Union européenne est distinguée parce qu'elle contribue à ″promouvoir la paix (...) et les droits de l'homme depuis plus de six décennies″ sur le continent. C'est la base même de son existence - mais, dans l'ex-Yougoslavie, elle s'est révélée impuissante face à la guerre.

Le syndicat UGTI, l'organisation patronale Utica, la Ligue tunisienne des droits de l'homme et l'ordre des avocats s'étaient unis pour faire avancer le processus démocratique. Les voilà récompensés.

Au sein du monde arabe, Ouided Bouchamaoui, patronne des patrons tunisiens, est une voix qui compte. Rencontre.

Le président Juan Manuel Santos a été récompensé en dépit de la victoire du non au référendum

Elles sont six. Leur point commun : avoir mené une lutte non violente dans leurs pays respectifs. Jusqu'à obtenir le prix Nobel. Une récompense, mais aussi une responsabilité. Depuis 2004, ces femmes ont décidé d'unir leurs voix pour prêcher la paix.

Le comité norvégien a récompensé l'ICAN pour avoir été à l'initiative du traité dinterdiction de l'arme atomique