C'est l'aboutissement d'un scénario digne du "Bureau des légendes". En 2018, Benoît Quennedey, haut fonctionnaire au Sénat et président de l'Association d'amitié francocoréenne, est soupçonné d'espionnage au profit de la Corée du Nord. Une dictature au sein de laquelle il multipliait les contacts avec de hommes de pouvoir. Mis en examen, il est suspendu de ses fonctions. En 2022, la justice déclare un non-lieu le lavant de tout soupçon. Le palais du Luxembourg a pourtant mis cet énarque de 47 ans en retraite forcée. Une décision dont il vient de faire appel.