Depuis quatre ans, à Genève, un collectif bat le pavé contre l'OMS, accusée de collusion avec le lobby de l'atome. Pour que la transparence l'emporte sur les arrangements entre experts.

Sacrifices. Des seniors Japonais sont prêts à s'exposer aux radiations. Par devoir moral.

Le 26 avril 1986, le réacteur 4 de la centrale nucléaire de Tchernobyl explosait, laissant s'échapper 12 milliards de milliards de becquerels.

Il y a vingt ans survenait à Tchernobyl, dans l'Ukraine soviétique, l'accident le plus grave de l'histoire du nucléaire.

Pour cette spécialiste en santé publique, les effets biologiques des radiations ionisantes sont plus complexes et plus diversifiés que ce qu'ont montré les observations réalisées sur les survivants des bombardements atomiques au Japon, qui servent pourtant de référence.

Un peu plus de quatre ans après la catastrophe nucléaire au Japon, la directrice de la rédaction de « Sciences et Avenir » s'est rendue au coeur de la centrale dévastée en cours de démantèlement, dont le périmètre reste radioactif. Récit d'une visite hors normes.

Symbole de la peur qui marque l'âge du nucléaire, un champignon se déploie au-dessus de navires abandonnés lors d'un essai nucléaire américain, en 1946. La bombe de 21 kilotonnes qui a explosé sur l'atoll de Bikini, dans le Pacifique, était de la taille de celles lancées sur Hiroshima et Nagasaki, en août 1945.