Ils ont des ego insupportables, mais ce qu'ils disent, ce qu'ils chantent, ce qu'ils font se change en or.

Accusés de pervertir le hip-hop, les nouveaux rappeurs perdent leurs baggies pour un look plus rock. ″Les slims, c'est un truc de meufs″, s'énervent les puristes.

Elevé aux Etats-Unis dans le plus grand secret, le fils de Thomas Sankara, Ismael, vient d'enregistrer un album de hip-hop à Libreville. Rencontre avec un artiste engagé.

Name-dropping de créateurs indé, collaborations avec des designers en vue, omniprésence dans les défilés. Plongée dans les coulisses du hype-hop.

Le concert de Doc Gynéco le 25 mai 2016 à L'Olympia a suscité de vives polémiques : le chanteur était-il nul ? Soûl ? L'écrivaine a voulu y réagir dans les pages des "Inrocks". A travers cet événement, elle questionne le droit d'inventer ses propres règles sans adhérer au rôle que les autres nous assignent.

Pour tromper l'ennui, il a appris la musique tout seul devant son ordi. Et c'est sur YouTube, avec des textes en anglais, que Rilès a connu le succès, devenant l'une des figures du rap français. Le Normand a prévu de livrer un premier album en fin d'année 2018.

Ecrivain, chanteur rock, comédien... le rappeur a pris bien des chemins de traverse avant de revenir à ses premières amours. Pour son album "Disizilla", Disiz La Peste s'est inspiré des mangas et des films de genre japonais pour exprimer sa colère.

" Lacan rappeur "! C'est donc sous ce titre surprenant que le rap fait son entrée dans "artpress", après le numéro spécial que nous avions consacré au hip hop, " Territoires du hip-hop ". Mais il est vrai que le dossier accompagne une journée d'études organisée par l'EphEP (Ecole pratique des hautes études en psychopathologies) qui se tient le 10 juin 2017 au Centre Sèvres à Paris. Faut-il s'étonner que la psychanalyse s'intéresse à une musique qui est d'abord une musique des mots et - pardon pour cet inévitable jeu... - une musique des maux ?

Aujourd'hui, c'est sur internet que vous pouvez croiser les nouvelles stars, comme Kamini, le rappeur.

Survivant d'une rixe, la réputation sulfureuse, cette star du rap new-yorkais déteste la sensiblerie et ne croit qu'au seul dieu dollar.

Ils laissent à d'autres les clichés vulgaires du rap commercial : potiches dévêtues, belles bagnoles et gros flingues... Eux préfèrent jouer avec les mots pour parler politique ou philo.