L'élection d'Emmanuel Macron à la présidence de la République et la formation d'une large majorité parlementaire pour soutenir son action ont ouvert une riche réflexion sur la nature et la place de cette force nouvelle dans l'histoire politique française. Quel est son degré exact de nouveauté ? Quelles inspirations lui reconnaître ? A quoi la rattacher ? Nous y apportons notre contribution. Marcel Gauchet et Philippe Raynaud s'interrogent ensemble sur les leçons qui se dégagent de cette première année d'exercice du pouvoir.

Le politologue publie "La laïcité. Histoire d'une singularité française" (Gallimard). Il défend ici la loi de séparation des Eglises et de l'Etat, qui, si elle n'est pas universalisable, offre à la France le cadre dont elle a besoin.

En 1987, dans "l'Ame désarmée", le philosophe Allan Bloom partait en guerre contre ce qu'il analysait comme une crise moderne des humanités, une conception égalitariste du savoir et la demande culturelle des minorités dans les universités américaines. Les philosophes Philippe Raynaud et Michaël Foessel reviennent sur le diagnostic de Bloom à l'occasion de la réédition de la version intégrale de son livre.

Dans « Emmanuel Macron : une révolution bien tempérée » (Desclée de Brouwer), le politologue livre son analyse d'une élection déconcertante. Et affine le profil idéologique d'un président finalement très... royal.

Dans un livre plein de finesse, le philosophe brosse le portrait politique et littéraire du génie romantique. Une source d'inspiration pour aujourd'hui.