Le 2 octobre 2009, les Irlandais sont appelés à se prononcer sur le texte controversé. Un grand chroniqueur du pays détaille les motifs qui doivent les inciter à le rejeter.

Consultés par référendum le 22 mai 2015, les électeurs irlandais, réputés prudes et catholiques dévots, pourraient approuver le mariage pour tous. Dans un pays où l'Eglise n'est plus toute-puissante, ce scrutin en dit long sur la révolution des esprits entamée il y a plus de vingt ans.

Le 22 mai 2015, cet ancien bastion du conservatisme religieux va peut-être devenir le premier pays au monde à adopter le mariage homosexuel par un vote populaire.

Le 22 mai 2015, les électeurs ont massivement voté oui au référendum élargissant la définition du mariage et accordant aux couples homosexuels les mêmes droits qu'aux hétéros. Une consultation qui va bien au-delà de la tolérance.

Le 25 mai dernier s'est tenu un référendum historique sur l'accès à l'avortement en Irlande. Le résultat promettait d'être serré, pourtant plus de 66% de la population s'est prononcée en faveur de la suppression de l'amendement interdisant l'avortement. Comment expliquer ce résulat dans un pays où l'Église catholique a toujours eu un rôle prépondérant.

Pour le député européen Jean-Louis Bourlanges, euro-enthousiaste devenu eurosceptique, le traité de Nice que viennent d'approuver les Irlandais n'est pas un petit pas dans la bonne direction, mais un grand pas dans la mauvaise.

Il attendait la croissance, le pouvoir d'achat, l'Europe... Même s'il n'est pas directement responsable des maux qui l'accablent, le président français continue à voir le sol se dérober sous ses pas.

Après le yes massif de Dublin, l'Union européenne a désormais trois mois pour se trouver un président et un ministre des Affaires étrangères.