"S'il peut saigner, on peut le tuer". Vingt et un ans après avoir joué dans l'original de John McTiernan, Shane Black relance la chasse avec "The Predator", son quatrième film en tant que réalisateur. L'occasion de revenir sur sa carrière de scénariste jonchée de films cultes et d'ausculter la "méthode Black".

"A Star is born", le film de Bradley Cooper avec Lady Gaga, est la quatrième version de la romance tragique entre une jeune artiste qui monte et une vieille gloire déclinante - après celles de 1937, 1954 et 1976. Mais pourquoi tant d'amour (et de remakes) . Peut-être parce que cette histoire est la plus belle publicité pour Hollywood jamais inventée par Hollywood.

Le remake de "Suspiria" par Luca Guadagnino attise les passions. Faut-il l'adorer ? Le haïr ? L'encenser ? Le brûler ? On a posé la question à Bruno Forzani, Pascal Laugier et Nicolas Saada, trois cinéastes vouant un culte à Dario Argento et son chef-d'oeuvre horrifique de 1977. Présence d'une interview de Luca Guadagnino : "J'aime tellement "Suspiria" que je voulais le posséder".

Avant de découvrir la version 2018 de la nourrice extravagante, retour sur le film original de 1964 qui reste l'un des films les plus fous, les plus aimés et les plus importants du catalogue Disney.

Le cinéaste français réinvente un classique de Fassbinder. Et réussit, au-delà de l'exercice de style, une comédie mordante mais sensible.

Le classique des Wachowski revient dans une version remastérisée 4K supervisée par son directeur de la photo, Bill Pope. Et vous ne l'avez jamais vu comme ça.

Dans "Gloria Bell" le Chilien Sebastian Lelio revisite son propre film "Gloria". Pour remplacer la comédienne Paulina Garda, qui interprétait cette quinqua farouchement indépendante et en quête d'épanouissement, il a choisi Julianne Moore. Rencontre avec une actrice venue sur le tard au cinéma, mais qui n'a jamais cessé de tourner depuis.

De quelle façon doit-on considérer le remake du "Roi Lion" qui déboule en salles cet été 2019 ? Film d'animation ? Film live ? Et d'ailleurs, est-ce que cette dichotomie a encore du sens ? Tentatives d'explication.

Dans "The Disaster Artist", James Franco raconte l'histoire de Tommy Wiseau, à qui on doit l'un des pires films jamais réalisés et que, sans rire, "l'Obs" a rencontré.

Cela fait cent dix ans que l'auteur du "Corbeau" a vu le jour, et quarante qu'il nous a quittés. Sans être fétichiste des chiffres ronds, il n'était pas absurde de participer à notre façon à l'hommage qui lui est rendu à travers le pays. A "L'Avant-scène cinéma", nous avons eu d'autant plus de plaisir à le faire que "Le Corbeau" est définitivement l'un des plus grands films du cinéma français. A l'égal de "Quai des orfèvres". Mais "Le Salaire de la peur" est également un chef-d'oeuvre. Alors que "Les Diaboliques", "La Vérité" ou "L'assassin habite au 21" restent de très grands films.

Georges Méliès, déjà, avait copié un film des frères Lumière. Très vite, Hollywood s'en est fait une spécialité : dupliquer un succès, si possible en mieux, est la garantie que le public reviendra. Sur OCS, une brillante série documentaire raconte l'histoire protéiforme du remake.