L'échec thérapeutique peut faire partie de toute intervention médicale. Il est mal vécu tant par le médecin que par le patient. En ce qui concerne l'échec de la pharmacothérapie, les raisons peuvent être attribuées au médecin, au patient, au médicament ou encore à la sévérité de la pathologie elle-même. Après avoir posé le diagnostic de l'échec, il convient d'en identifier rapidement les causes avant de trouver la parade car plusieurs solutions peuvent souvent être apportées.

Vaccination en déclin, évolution des virus qui résistent aux médicaments... Les maladies typiques du XIXe siècle, qu'on croyait disparues, sont de retour au Royaume-Uni.

Pour la première fois, une souche naturelle de bactéries résistante aux antibiotiques les plus puissants a été détectée aux Etats-Unis. Hantise des chercheurs : la dissémination.

Trop et mal utilisés, les antibiotiques risquent de devenir totalement inefficaces face aux microbes qui leur résistent, nous laissant ainsi sans remède contre des maladies jusqu'ici bénignes. Pourtant, "les antibiotiques, c'est pas automatique", clame depuis l'automne dernier l'Assurance maladie.

52 millions de personnes dans le monde seraient porteuses de staphylocoques résistants aux antibiotiques. Face à ce véritable féau, les labos se mobilisent. Sachant toutefois que la solution n'est pas stictement médicale...

Les experts de l'OMS sont formels : d'ici à dix ans les antibiotiques aujourd'hui disponibles seront devenus complètement inopérants.

Les infections nosocomiales constituent un véritable défi de santé publique, en raison de la morbidité et de la mortalité préoccupante qu'elles entraînent (entre 8 000 et 10 000 décès par an) ainsi que de leur surcoût hospitalier.

La découverte d'un nouveau type cellulaire spécifique du microenvironnement des tumeurs permet d'expliquer la résistance de certains cancers à la chimiothérapie. Ces cellules créent de véritables niches où viennent se cacher les cellules cancéreuses. Toutes les conditions y sont réunies pour assurer leur survie et leur propagation. Interférer avec ces mécanismes permettrait de renforcer l'efficacité des chimiothérapies.