Un essai sur la résurrection que l'auteur tente de circonscrire en tant qu'événement historique et mystère. Il inscrit sa démarche dans la perspective de la phénoménologie non intentionnelle inaugurée par M. Henry qui se démarque de la tradition husserlienne de l'intentionnalité et se caractérise par une exploration systématique de l'intériorité de la vie comme manifestation de la phénoménalité.

Issues des rencontres tenues dans le cadre des Recherches patristiques interuniversitaires en 2014 et 2015, ces contributions s'attachent à comprendre comment les chrétiens de premiers siècles confessaient la résurrection de la chair. Etudes menées selon trois angles : théologique, archéologique et liturgique. ©Electre 2017

Beaucoup de gens portent en eux une vague croyance selon laquelle, après la mort, l'âme s'envole pour monter auprès de Dieu. Cette croyance héritée de la culture grecque et relayée pendant longtemps dans l'enseignement de l'Eglise catholique n'est absolument pas biblique. Dans une série de conférences retranscrites et publiées ici pour la première fois, Jacques Ellul revisite les textes bibliques principaux relatifs à la mort et au devenir des personnes décédées. Il nous fait redécouvrir la radicalité de la mort selon la Bible : corps et âme, tout meurt ! Il souligne l'originalité de l'espérance chrétienne qui attend de la seule grâce de Dieu la résurrection de la personne toute entière, y compris dans sa dimension corporelle. Jacques Ellul défend aussi avec conviction - et toujours en s'appuyant sur la Bible - l'idée d'une universalité du salut offert par Dieu en Jésus-Christ. Préface de Claude Baty, ancien président de la Fédération protestante de France.