Pour le président français, le sommet a été l'occasion d'officialiser sa stratégie africaine. Décomplexée et davantage tournée vers le monde anglophone. Voeu pieu ?

Paris a lancé ses invitations pour le sommet France - Afrique de Nice les 31 mai et 1er juin 2010. Un quotidien burkinabé analyse les choix français, qui ne sont pas toujours justifiés.

Le traité de Nice, en 2000, devait permettre de réformer les institutions européennes avant l'élargissement à l'Est. Les comptes d'apothicaire y ont prévalu. Aux dépens de toute vision d'avenir.

Rien ne va plus entre Français et Allemands. Mais de là à parler d'une crise, les deux partenaires en ont vu d'autres.

Nul n'ignore que les institutions européennes sont confrontées à un problème d'efficacité et de légitimité qui risque de s'aggraver à mesure que l'Union compte un nombre croissant d'Etats membres (élargissement possible à 20, 25, 30 membres, sinon plus).

Le couple franco-allemand est-il à réinventer ? L'accord "à l'arraché" ne peut dissimuler la tension entre les deux partenaires et pose la grande question : sans projet moteur, le char de l'Union pourra-t-il transporter deux fois plus de passagers ?.