Le départ précipité des présidents tunisien, le 14 janvier 2011, puis égyptien, le 11 février, a provoqué une véritable onde de choc dans tout le monde arabe, et même au-delà. Bernard Rougier, spécialiste du Moyen-Orient, t'aide à y voir plus clair.

Les deux groupes français s'inquiètent pour leurs filiales ivoiriennes et nord-africaine, menacées par l'instabilité politique qui secoue ces régions. Le point sur les risques qu'ils courent réellement.

La menace des créances douteuses plane sur les groupes d'Afrique du Nord et du Moyen-Orient. Malgré tout, l'Union des banques arabes reste optimiste et minimise l'impact des soulèvements sur le secteur.

Si l'histoire s'écrit toujours grâce au courage des individus, les révolutions d'aujourd'hui sont façonnées par les outils modernes comme Facebook et TWitter. Retour sur les exemples tunisien et égyptien.

Eclairage sur les raisons de la révolte survenue dans les pays arabes d'Afrique du Nord début 2011, due à des inégalités criantes, à la répression aveugle et au pillage des richesses par les dynasties politiques en place. En Tunisie, alors que le niveau de vie et d'éducation n'a cessé d'augmenté, la révolte a été alimentée par le mécontentement des jeunes diplômés, qui souffrent massivement du chômage. Une situation différente de celle du Maroc où la classe moyenne a un rapport moins conflictuel avec le pouvoir, et où la contestation des diplômés chômeurs est mieux encadrée.