Fermé depuis 2003 a la suite de la découverte d'amiante dans ses locaux, le Rijksmuseun d'Amsterdam vient à peine de voir débuter les travaux d'une vaste campagne de rénovation. Victime de lenteurs administratives, il ne devrait pas rouvrir ses portes avant 2013. Son directeur, Wim Pijbes, crie au scandale

La Pinacothèque de Paris expose une sélection d'oeuvres du Rijksmuseum d'Amsterdam et propose aux visiteurs de se plonger dans l'âge d'or hollandais.

Malgré des travaux pharaoniques prévus jusqu'en 2013, le plus grand musée des Pays-Bas attire toujours les visiteurs grâce à ses expositions temporaires.

Quand Marc Lambron revisite le Rijksmuseum avec ses yeux des années 70.

Dix ans de fermeture dont quatre ans de travaux : l'attente fut longue pour les amoureux du Rijksmuseum à Amsterdam. Edifice aux normes, circuit de visite modifié, oeuvres et fresques restaurées, nouvelles infrastructures..., tout a été repensé. Seule ″La Ronde de nuit″ de Rembrandt, joyau de la collection, a retrouvé son emplacement d'origine.

Le marché inédit passé entre le Louvre et le Rijksmuseum pour l'achat de deux grands portraits de Rembrandt au baron Eric de Rothschild a entraîné une certaine confusion. Beaucoup redoutaient que ce chef-d'oeuvre ne soit enfoui dans les sables du Qatar. L'ironie de l'histoire européenne veut que les mêmes protestations aient été émises à l'époque où il a quitté les Pays-Bas pour Paris. Ce n'était pas alors les émirs qui étaient visés, mais les collectionneurs de la finance et de l'industrie américaines.

L'achat conjoint des deux Rembrandt par le Musée du Louvre et le Rijksmuseum d'Amsterdam.

En avril, vingt mille visiteurs se sont pressés le jour de l'inauguration pour retrouver, magnifiée dans une scénographie de Wilmotte, leur ″cathédrale″ construite à la gloire de l'art hollandais.

Le plus célèbre des musées d'Amsterdam, construit à la fin du XIXe siècle, avait bien besoin de faire peau neuve. C'est fait après dix ans de fermeture et un budget de 375 millions d'euros.