On ne présente plus Angelo Rinaldi. Romancier et critique littéraire aussi brillant que redouté, il fut à "L'Express", trente ans durant, le compagnon de Françoise Giroud, qui l'avait recruté, de Max Gallo, et de son mentor Jean-François Revel, qui le fit venir à l'Académie française où il siège depuis 2001. Bouleversé par la disparition de son amie Hélène Carrère d'Encausse, il nous confie ses impressions sur la situation de la littérature en France et évoque souvenirs personnels et rencontres avec des auteurs disparus : Borges, Aragon, Montherlant, Romain Gary, Kundera et bien d'autres.

Céline, Houellebecq, les écrivains algériens... Alors que le Salon du livre ouvre ses portes, le critique redouté brosse un portrait de la France en nation littéraire. Pour lui, "il est exclu que le talent se tarisse".

L’écrivain de 85 ans avait accepté de retourner dans l’« île », comme il nomme sa Corse natale dans ses romans. Mais rien ne s’est passé comme prévu. L’occasion de tenter de comprendre les ressorts de sa relation tumultueuse avec une terre quittée à 20 ans et sur laquelle il n’est presque jamais revenu.