En vingt ans, le roman policier français a renouvelé ses codes : davantage d'autrices, plus réaliste et ouvert sur le monde, plus drôle aussi. Notre enquête, à l'occasion du festival Quais du polar, à Lyon. Sommaire. Ces polars qui explorent le genre. Marion Brunet et Hannelore Cayre : "Je veux avoir à mes côtés des héroïnes qui ont du souffle".

La saison n'est décidément pas avare en tord-boyaux pour les yeux et en (sombres) plaisirs de lecture. Coup sur coup, deux maîtres, nés d'un côté et de l'autre de l'Atlantique, Ellory et Lehane, font des merveilles à la rubrique polars. À déguster avec ou sans glace.

Nous avons ouvert nos pages à la romancière Marion Brunet. Avec ses mots, elle raconte les textes, les images et les rencontres qui ont compté et l'accompagnent, ses attachements aux idées et valeurs qui la portent et que son oeuvre anime. Les siens, ou plutôt certains des siens : camarades d'écriture et éditeurs, ont naturellement trouvé un espace ici avec leurs romans et leurs collections.

En quoi la nécessité d'étudier le mal pour l'affronter nous met-elle en danger ?

Il s’est diversifié et a envahi la planète. Derrière son succès se trouve un genre souvent social et engagé.

Violences contre les femmes, culture du viol, mais aussi sororité et nouvelles « Sisters in Crime » : la place des femmes dans le polar actuel est l'un des grands thèmes de l'édition 2021. Rappel des faits.