Toujours devancé par Barack Obama dans les sondages, Mitt Romney a choisi comme colistier l'ultraconservateur Paul Ryan. Pas sûr que cela suffise pour l'emporter en novembre 2012.

Ils se nomment Condoleezza Rice, Karl Rove, John Bolton ou Dan Senor. Figures éminentes de la dernière administration républicaine, ils ont repris du service sous la bannière de Mitt Romney. Et ne cachent plus leurs nouvelles ambitions.

Des vétérans des administrations Bush, des néoconservateurs proches de l'extrême droite israélienne et même quelques modérés. Il y a de tout dans le staff diplomatique de Mitt Romney.

Mitt Romney a exposé le 7 octobre 2012 les grandes lignes de la politique étrangère qu'il entend proposer aux Américains. L'ennui est qu'il en change tous les trois mois !

Branle-bas de combat avant la clôture des inscriptions sur les listes électorales. En quatre ans, la mobilisation n'a pas faibli. Reportage.

Entre l'ex-gouverneur du Massachusetts et le locataire de la Maison-Blanche, les points communs ne manquent pas. Tous deux diplômés de Harvard, ils sont réputés pour leur sérieux et leur froideur et pourraient se retrouver face à face en 2012.

Conforté dans le rôle de candidat inévitable du Parti républicain, l'ex-gouverneur du Massachusetts est prêt à croiser le fer avec le président.

A un peu plus de six mois de l'élection présidentielle américaine, le candidat des républicains lance une opération séduction en direction du Tea Party, l'aile ultraconservatrice du parti.

Le face-à-face Romney-Obama, deux personnalités que tout oppose, présente le spectacle le plus fascinant depuis deux générations.

Les propos du candidat républicain sur les Américains qui vivent des subsides de l'Etat et ne se prennent pas en main sont incorrects et malvenus, estime un quotidien local.

C'est le credo du candidat républicain : le XXIe siècle sera américain. Il promet de restaurer la grandeur des Etats-Unis. Et s'en prend aux alliés et ennemis traditionnels de l'Amérique. Sa vision du monde semble bloquée à l'époque de la guerre froide. Pour lui, la Russie est l'ennemi géopolitique numéro un, la Chine un géant manipulateur, l'Europe un épouvantail. Le seul pays qui trouve grâce à ses yeux est Israël. Il est si solidaire avec son ami Benyamin Nétanyahou que la presse israélienne a même forgé un néologisme : ″Romneyahou″.