Dans son nouvel ouvrage « Helgoland », le physicien italien revient sur la naissance de la mécanique quantique et propose sa propre interprétation de cette théorie quasi centenaire.

Le physicien italien de 65 ans, reconnu comme un des pères de la théorie de la gravité quantique à boucles, est un de ces rares savants qui sait parler au grand public. Venu à la physique théorique après des expériences psychédéliques sous LSD, il partage dans ses livres son émerveillement face à l'univers. Son prochain livre, "Helgoland", va paraître chez Flammarion le 6 octobre 2021.

Nous faisons tous la distinction entre le passé et l’avenir. Or, pour le physicien, ce n’est pas si clair. Le monde quantique ignore cette différence. Pourquoi n’apparaît-elle qu’au niveau macroscopique ? L'article fait référence à "L’Ordre du temps" de Carlo Rovelli.

Les physiciens Lee Smolin et Carlo Rovelli ont longtemps travaillé ensemble avant de diverger sur le problème de la nature du «temps». Pour le premier, le «temps» existe vraiment. Pour le second, nous avons plutôt affaire à plusieurs couches de temps. Un désaccord qui ranime l'un des plus vieux débats de la métaphysique mais aussi nos émotions devant le futur et la mort.

Dans son dernier livre, le physicien Carllo Rovelli nous entraîne sur les rives vertigineuses des secondes s'étirant ou se contractant selon le lieu, du présent qui n'est qu'une illusion, des molécules hors de l'avant et l'après.

Et si le destin des trous noirs était de devenir des trous blancs ? Soit leur exact opposé : un amas de matière dans lequel rien ne peut pénétrer et duquel tout s'échappe. C'est la théorie qu'expose le physicien Carlo Rovelli dans son dernier ouvrage. L'occasion de nous parler des émotions que peut susciter la science.

Brillant théoricien, ce physicien passeur de savoir partage ses nouvelles hypothèses dans un livre qui est une balade éblouissante et ludique au coeur des mystères de la matière et du temps.