Confrontation indirecte en Syrie, conflit gelé en Ukraine, manoeuvres de déstabilisation... On se croirait revenu aux heures les plus tendues de la confrontation Est-Ouest. Certes, le contexte a changé. Mais les risques de dérapages vertigineux ne sont pas exclus.

En ouvrant une de ses bases à l'aviation russe pour une mission en Syrie, l'Iran cherche à s'assurer un rôle d'acteur majeur de la région, analyse le quotidien de Moscou.

En 2000, l'armée russe détruisait totalement la capitale tchétchène. Aujourd'hui, face à la résistance des rebelles syriens, Moscou pourrait avec son aviation rejouer le même scénario et raser Alep.

Dans le reste de l'ancienne armée soviétique, devenue l'armée russe et dont le budget a fondu, chacun ne cherche plus qu'à "se débrouiller". Et les rapports sur la corruption sont accablants... mais enterrés.

Depuis qu'elles savent que les réseaux clandestins du Caucase du Nord auraient fait allégeance à Daech, les autorités russes ne se limitent plus aux bombardements en Syrie et le combattent sur leur propre sol. Souvent au mépris des droits humains.