A travers une histoire qui investit l'Allemagne et la France, une ville occupée et un pays ravagé par le terrorisme, l'écrivain algérien ne cesse de dénoncer l'intégrisme et des dirigeants impuissants.

Après le succès phénoménal de "2084" - plus de 400 000 exemplaires vendus -, le romancier algérien livre le troisième tome de sa trilogie sur l'islamisme. Rencontre à Paris avec un auteur inquiet face aux dérives religieuses et économiques.

Armé d’une lucidité radicale, blessé par tant d’années de solitude et d’exil intérieur dans son propre pays, l’écrivain romancier essayiste Boualem Sansal ne cesse d’éprouver à vif la rudesse, le tragique et l’absurde de l’enfermement des systèmes étatiques politico-religieux de l’Algérie d’aujourd’hui. Tout au long de cet entretien, il esquisse les lignes de tension et de résistance de son cheminement personnel, sa passion pour l’ascèse et l’écriture, ses convictions, ses rares admirations et sa vision d’un avenir qu’il entrevoit aussi sombre que périlleux.

L'annonce de la candidature à un cinquième mandat du président sortant algérien indigne l'écrivain, très inquiet pour l'avenir de son pays.

Avec "Abraham ou la cinquième alliance", l'écrivain algérien revisite la geste abrahamique en propulsant un nouveau prophète dans le Moyen-Orient des années 1920. Un conte érudit au style éblouissant.

Avec la mémoire de la décennie djihadiste qui a ensanglanté son pays, le romancier algérien réagit à la décapitation de Samuel Paty.

Pour le romancier algérien, les Français musulmans séculiers doivent trouver le moyen d'agir efficacement qui les préserve de toute instrumentalisation.

Quand je pense à toutes les belles rencontres que j'ai pu faire en plus de cinquante ans de journalisme, le nom de Boualem Sansal est l'un des premiers qui me vient à l'esprit. C'est l'une des grandes figures du XXIe siècle, un père courage, un chevalier sans peur ni reproche qui combat pied à pied la haine, la bêtise et l'islamisme avec un sourire d'ange.

Le romancier algérien, menacé par les islamistes pour son combat contre l'obscurantisme, est un amoureux du français. Dans un essai plein de verve, il lance un cri d'alerte pour la survie d'une langue en péril.

Publicité, ministères, grandes administrations, conseils régionaux... les anglicismes ont envahi tous les champs lexicaux. On est loin de l'injonction gaullienne intimant de stopper "l'emploi exclusif de l'anglo-saxon". Sommaire. Quand les élites piétinent la langue française. Boualem Sansal : "Les Français sont mentalement colonisés".