Avenir de la démocratie, citoyenneté, enjeux climatiques, crise européenne... Le congrès de l'Association française de science politique s'est fait l'écho des renouvellements de cette discipline et des débats qui agitent le monde.

Dans un essai en forme d'autobiographie intellectuelle, le professeur et politologue revient sur sa riche trajectoire, racontant comment il a transformé sa passion pour la politique en objet d'étude.

La formule a été tant rabâchée qu’on pourrait la croire fondée sur le bon sens géométrique : dans un cercle comme en politique, les extrêmes se rejoignent. Depuis la Révolution française, ce pseudo-théorème sert d’arme de disqualification massive, dont la liste des victimes ne cesse de s’étendre.

Les conséquences des modes de scrutin sur le système partisan ne sauraient être réduites à l’impact de la formule électorale. Magnitude des circonscriptions, taille de l’assemblée et seuils électoraux jouent un rôle tout aussi important. Leurs effets varient, surtout, en fonction du contexte institutionnel et politique dans lequel ils s’insèrent et avec lequel ils interagissent. L’ingénierie électorale est un art qui ne saurait se résumer au débat « scrutin majoritaire » versus « représentation proportionnelle ».

L’analyse des partis politiques suscite depuis le début du XXe siècle une littérature foisonnante et diversifiée. Cet article donne un aperçu des évolutions récentes de cette littérature en science politique, en revenant sur les dynamiques qui affectent ses grandes traditions d’analyse (entrepreneuriale, organisationnelle, sociétale) et sur l’apparition de nouveaux « objets partisans » qui invitent à l’hybridation des perspectives et des méthodes.

Intellectuel iconoclaste et penseur radical, Bruno Latour nous offre, avec cet ouvrage, l'un de ses essais les plus brillants et les plus aboutis.