A l'occasion de la sortir de ″Elle s'appelait Sarah″, un drame poignant de Gilles Paquet-Brenner qu'elle illumine de sa grâce singulière, Kristin Scott Thomas revient sur son parcours et en profite pour tordre le cou à deux ou trois clichés qui lui collent à la peau.

Défaite par une longue peine de prison, Kristin Scott Thomas finit par retrouver tout son éclat au fil d'"Il y a longtemps que je t'aime", le premier film réalisé par l'écrivain Philippe Claudel.

Après son passage à Cannes comme membre du jury, on retrouve cette Anglaise pas vraiment romantique dans "Il suffit d'une nuit" aux côtés de Sean Penn.

Sa vie professionnelle se partage entre les Etats-Unis, l'Angleterre et la France. Elle a tourné avec les plus grandes stars d'Hollywood et fait un retour gagnant sur notre sol, après cinq ans d'absence, grâce à "Petites coupures".

Que son accent quasi subliminal et son élégance toute britannique ne vous induisent pas en erreur, Kristin Scott Thomas est une vraie parisienne, amoureuse des rôles que lui offre le cinéma français. Dans ″Elle s'appelait Sarah″, de Gilles Paquet-Brenner, elle campe une journaliste enquêtant sur la rafle du Vel'd'Hiv.