Dans la grande ville près de la frontière polonaise, l’entraide internationale et locale s’organise pour subvenir aux besoins des déplacés arrivés de tout le pays, un mois après le début du conflit.

Essentielle à la survie de millions de personnes à travers le monde - réfugiées, déplacées, affamées, malades, etc. -, l’action humanitaire brasse des milliards de dollars chaque année. Face aux Etats, aux associations, aux particuliers, elle constitue souvent un véritable pouvoir capable d’imposer ses choix et ses normes. Les victimes n’y trouvent pas toujours leur compte.

Nées de la décolonisation, les organisations de solidarité internationale s’interrogent. Elles ont professionnalisé leur action, politisé leur discours, mais n’échappent pas à la concurrence, aux exigences de résultats immédiats, et la grille de lecture Nord-Sud ne suffit plus. Elles doivent, pourtant, assumer d’être pionnières dans l’invention d’une réponse politique – la solidarité – à l’échelle pertinente – le monde. Pas de chiffres. Fait partie d'un dossier "Monde cherche citoyens".

L'horreur à Gaza met en lumière le rôle crucial de l'aide internationale, qui permet la survie de plus de 360 millions de personnes sur la planète. Comment poursuivre cette mission dans un monde toujours plus polarisé ? Sommaire. Aider, quoi qu'il en coûte. Une humanité à protéger. "Les financements ne sont, hélas, pas à la hauteur des besoins". Le dilemme de la coopération. Les misères du monde.

Alors que l'urgence humanitaire est absolue, l'avenir économique du territoire est gravement compromis si l'aide internationale fait défaut et que le blocus est maintenu après la guerre.