Les secousses qui ont ébranlé le Japon et l'Equateur ne sont pas reliées physiquement, même si elles sont dues à la forte sismicité de la région.

Parce qu'il reste le pays du savoir et du savoir-faire et un peuple d'ingénieurs, l'archipel saura se relever du désastre en cours, estime le sociologue

Une compression avant une détente brutale: l'ampleur et l'épicentre du séisme ont surpris les spécialistes. Qui redoutent des événements majeurs près de Tokyo.

Le Japon était plein de confiance en son savoir-faire. Ne possède-t-il pas les meilleurs sismologues, les normes de constrution les plus sévères au monde ? Mais Namazu, le monstre légendaire, se rit des prévisions. D'un coup de queue il a balayé Kobé et les certitudes de tout un pays.

Voici seulement quelques mois, des responsables ministériels japonais se félicitaient de leur système de prévention antisismique, jugé à toute épreuve...

Les sismologues n'avaient prévu ni le mégaséisme qui a secoué la grande île de Honshu au Japon, ni le raz de marée de 20 mètres de haut qui a suivi. Des mécanismes inédits jusqu'à présent sont en cause.

Le 11 mars 2011, le Japon était victime d'un séisme de très forte magnitude, suivi d'un tsunami qui fit des milliers de morts dans la région de Sendai, et qui eut surtout pour conséquence une catastrophe nucléaire majeure dans la centrale de Fukushima. Cet accident nucléaire a été classé au plus haut degré de gravité sur l'échelle internationale des événements nucléaires, ce qui en fait le plus important depuis celui de Tchernobyl en 1986.

Le récit des journées dramatiques, des premières secousses aux menaces de catastrophe nucléaire. Comment les Japonais sont de longue date préparés aux séismes majeurs. Comment le tsunami qui a tout emporté sur son passage a alourdi un bilan humain qui se chiffre par dizaines de milliers de victimes. Quelles seront les conséquences à court et à moyen termes sur une économie japonaise déjà en crise. Comment la crainte d'une fuite radioactive de grande ampleur a réveillé à travers le monde le débat sur le nucléaire civil et son extension et relancé les questions sur les politiques énergétiques.