"La Fièvre de Petrov" est de ces films inconfortables qui imposent d' emblée leur logique sans prolégomènes ni mode d'emploi. On y est plongé de la première à la dernière seconde dans un flux intense de plans qui se déploient au rythme effréné des monologues et périples de personnages en perpétuels déplacements physiques et mentaux. Les décors s'ouvrent, se transforment, s'emboîtent de couloirs en portes, comme des malles de prestidigitateur, matérialisant les différentes couches de conscience que les personnages traversent. Sommaire.

Kirill Serebrennikov signe le délicat portrait d’une femme d’artiste. Et montre, avec ce couple déchiré, le vrai visage de la Russie du XIXe siècle.

Exilé à Berlin, le metteur en scène russe dissident juge suicidaire la guerre menée par Poutine. Rencontre par Zoom à l'heure où sort son film, "La Femme de Tchaïkovski" qui était présenté à Cannes.

Depuis le début de la guerre en Ukraine, l'étau du Kremlin se resserre sur les artistes russes. Face à cette censure qui tait son nom, de plus en plus de cinéastes se résignent à quitter le pays pour préserver leur liberté de création et sans doute échapper à la prison. Pour Kirill Serebrennikov, Andreï Zviaguintsev, Kira Kovalenko, Kantemir Balagov et bien d'autres, rien ne sera plus jamais comme avant. Enquête sur un déracinement brutal. Sommaire. Cinéma russe, la grande évasion. Kirill Serebrenikov : "Je ne suis le porte-parole de personne". Les oiseaux migrateurs. La règle du jeu.