Réussir sans piston ni diplôme : c'est ce que propose l'Institut du service civique, voie d'excellence créée par Martin Hirsch pour valoriser l'engagement citoyen des jeunes.

Les locaux derrière la gare Montparnasse sont provisoires. En attendant d'aménager dans le XIIIe arrondissement, c'est bien une nouvelle aventure qui commence pour l'ex-commissaire à la Jeunesse Martin Hirsch, désormais en charge de l'Agence du service civique. Remplaçant le SCV (Service civile volontaire) mis en place en 2006 et qui avait rencontré un succès poussif, le nouveau dispositif a l'ambition de recruter des milliers de jeunes pour leur offrir des perspectives, une expérience de la gratuité dans un océan d'actions surtaxées.

Durant six mois, de jeunes Belges de 18 à 25 ans, venus de tous horizons, se retroussent les manches pour mener à bien des missions utiles à la collectivité.

Des milliers de volontaires en Italie ou aux Etats-Unis, 400 seulement en France. Le débat monte sur la possibilité de mobiliser les jeunes pour la collectivité.

Le président de l'Agence du Service civique publie un livre très personnel sur les racines de son engagement, d'Emmaüs au RSA, et sur sa foi en l'Europe.

Dix mille jeunes ont effectué un volontariat en France ou à l'étranger en 2010. Mais, pour réaliser le programme annoncé, les crédits manquent encore.