L'affaire de la statue égyptienne Sésostris III est repassée devant la cour d'appel de Paris, dix ans après son achat par les époux Pinault. Le jugement a été mis en délibéré au 20 janvier 2009.

Nous sommes au XIXe siècle avant J.-C., en Egypte. Un nouveau pharaon monte sur le trône. Son nom ? Sésostris III. Son objectif ? Réformer (changer) le royaume pour en faire un des plus puissants de l'époque ! Et il a réussi, puisque son règne est resté dans les mémoires comme l'un des plus importants de l'histoire antique. Tu veux tout savoir sur ce souverain exceptionnel ? Voilà qui tombe bien : Arkéo l'a rencontré à l'occasion d'une exposition qui lui est consacrée au palais des Beaux-Arts de Lille. Une interview exclusive !

Toutankhamon et Ramsès II lui ont volé la vedette dans l'imaginaire du grand public, l'un par la somptuosité du trésor découvert dans sa tombe, l'autre par la durée de son règne et ses réalisations. Aux yeux des auteurs de l'Antiquité, Sésostris III incarne pourtant le premier âge d'or du royaume égyptien, à la fin du deuxième millénaire av. J.-C.

Il ne fallait pas moins qu'un palais, celui des Beaux-Arts de Lille, pour accueillir la première grande exposition consacrée au plus vénéré des pharaons de l'Egypte ancienne, Sésostris III. Un saisissant portrait esquissé au travers de centaines d'objets prêtés par les plus grands musées, faisant la part belle aux découvertes récentes. Les deux commissaires nous guident parmi ces témoins remontant à quelque quatre millénaires.

Moins connu que Toutânkhamon ou Ramsès II, Sésostris III fut pourtant un modèle absolu pour ses successeurs. Le Palais des Beaux-Arts de Lille dresse le portrait de ce pharaon du Moyen Empire qui fut un grand conquérant, autoritaire en politique mais clément avec son peuple.