De Cologne au burkini, les luttes féministes auront plus que jamais visé le slut-shaming. Un renouveau des mobilisations antisexistes efficacement relayé par les réseaux sociaux. On fait le bilan.

Le harcèlement sexuel et la violence sexiste sont une réalité mondiale. Aucun pays, aucune ville n'y échappent. Dans le cadre du projet "BruxELLES" de l'ONG Plan international, 14 jeunes filles et garçons ont sillonné la capitale armés d'appareils photos pour partager leu vision du phénomène chez nous. Pour illuster une réalité qu'ils connaissent bien. Et proposer des solutions.

Nous vivons un moment historique, explique Geneviève Fraisse, car l'affaire Weinstein et ses suites servent de catalyseur. La loi implicité qui veut que le corps des femmes soit la propriété des hommes est partout remise en cause et la révolte n'est pas pès de tomber.

Affaires Baupin ou DSK, excision, inégalité, radicalisation et plafond de verre : le sexisme est partout. Un mal de société qui souvent, trop souvent, n'est combattu que par elle seule, au coup par coup. Voilà pourquoi la ministre des Droits des femmes, Laurence Rossignol, lance, main dans la main avec des associations féministes, un label contre le sexisme. Une action nationale qui durera six mois. A cette occasion, "Causette" revient sur un domaine dans lequel le sexisme est roi et les autorités souvent incompétentes : Internet.

Confrontée, lors d'une première expérience professionnelle, à un sexisme sévère, Isabelle Cabat-Houssais a décidé de devenir enseignante pour combattre ce phénomène sociétal et faire de l'égalité sexuelle une évidence pour les enfants qu'elle éduque.