Apôtre de la non-violence militante, défenseur des causes perdues, chantre des libertés, Shelley croyait en une réforme modérée, lente et calculée de la société. On le trouva aux côtés des Irlandais, des ouvriers britanniques, des patriotes grecs et des libéraux espagnols.

"La vie d'un homme de vertu et de talent, qui périrait à trente ans, est, au regard de ses propres sentiments, plus longue que celle d'un misérable esclave sous la coupe des prêtres, qui rêve de vivre cent ans de médiocrité", écrivait Percy Bysshe Shelley, dix ans avant de périr noyé, à 29 ans.

Olivier Barbarant livre les principaux enseignements de sa relecture de Shelley.