De l'étudiante à l'écrivaine, de la fille bardée de certitudes à la femme qui doute : le premier volume du journal intime de Susan Sontag accompagne une réinvention de soi.

Les sixties, le Vietnam, le sexe, l'écriture... Le deuxième volume du journal de Susan Sontag couvre les années 1964-1980. Un passionnant autoportrait fragmenté d'une grande figure intellectuelle du XXe siècle.

Galvanisant ! C'est le mot qui vient à l'esprit après avoir lu ces entretiens de Susan Sontag avec Jonathan Cott, réalisés en 1978, dont un tiers seulement avait paru à l'époque dans le magazine "Rolling Stone". C'est donc un ouvrage totalement inédit en français qui est publié aujourd'hui. Sontag y livre un autoportrait pudique et franc à la fois, dans une langue recherchée, juste, singulière.

Le premier opus du journal de Susan Sontag, Renaître, retrace l'émergence de la pensée du grand écrivain américain. Et la naissance d'une femme libérée.

Ce sur quoi Susan Sontag n'a jamais changé d'avis.

Excessive et inconvenante, Susan Sontag s'écrit. Entre le narcissisme et la haine de soi.

En marge de rétrospectives consacrées à Alain Tanner et John Berger, le festival Théâtres au cinéma de Bobigny invite à rencontrer les films méconnus de l'écrivaine, du 9 au 22 mars 2011.

Un recueil rassemble des textes inédits de l'essayiste américaine, disparue en 2004. Elle y évoque aussi bien le 11 Septembre, la photographie que Dostoïevski

« Je me réveillais à peine dans l'hôtel, prenant un numéro déjà lu de ″La Quinzaine littéraire″, jetant un oeil à une critique du nouveau roman de Fuentes » (7 août 1968, p. 287). Ce journal de dix-sept années, qui correspondent à la maturité de la jeunesse de l'auteur (elle a 31 ans en 1964 et 47 en 1980), ne prend pas en charge la totalité de son existence. Carnet de travail, confident occasionnel, gardien de choses vues ou lues, journal de voyage, il est tout cela en même temps, dans un désordre qui laisse beaucoup d'ouverture et de place au lecteur.