Série de nouvelles qui vise à promouvoir la littérature francophone contemporaine autour de thématiques. Ce recueil porte sur la maladie et le rapport au corps. Il décrit notamment les bienfaits de la somatisation, les conséquences d'un bec-de-lièvre et d'une migraine ou encore une inflammation de l'arachnoïde.

De ce que veut dire la maladie psychique dans l'espace public. Contributions analysant les liens mortifères qui tissent les maux sociaux. Selon les auteurs, la politisation du mal-être suppose une traduction critique en injustice. Entre données théoriques et savoirs pratiques, une étude soulignant la nécessité d'inventer de nouvelles approches dans les institutions chargées de la réparation.

Interrogation spirituelle dans le cadre de la souffrance des malades en fin de vie. Dans cet ouvrage, issu d'une thèse en médecine, la spiritualité est envisagée dans une perspective humaniste et non pas théologique. Il porte notamment sur la quête de sens que développe l'approche globale mise en jeu par les soins palliatifs.

Pour Dr Arthur Janov, le manque d'amour parental est imprimé pendant la gestation, pendant la petite enfance et l'enfance et laisse des traces physiologiques et émotionnelles dans le cerveau et le système biologique. Ces empreintes engendrent par la suite toute sorte de symptômes physiques et psychiques entraînant par exemple l'incapacité d'aimer, le besoin de drogues, de tranquillisants... Pour démontrer cela, il s'appuie, sur les observations de ses patients, sur de nombreux travaux réalisés par d'éminents neurologues et sur ses propres recherches en collaboration avec certains d'entre eux. Il démontre que les thérapies classiques (comportementale, cognitive, psychoanalytique...) sont inopérantes pour traiter ces empreintes. Car elles n'apportent aux patients qu'un soulagement passager, puisque ne s'adressant pas aux origines profondes de leurs maux, dont l'accès est nécessaire pour mener à la guérison. La thérapie primale s'attaque, elle, aux racines du mal, à ces empreintes profondes, grâce à une méthode thérapeutique unique et révolutionnaire développée depuis plus de quarante ans et connue dans le monde entier. Etudes de cas et exemples pratiques abondent pour montrer son efficacité. La thérapie primate est une des découvertes les plus importantes dans l'histoire de la psychothérapie et changera le cours de la psychologie et sa pratique pour les générations futures.

G. Gilbert, prêtre et éducateur, s'efforce chaque jour d'accompagner chacun face aux douleurs de la vie : pauvreté, solitude, maladie, handicap, etc. Il offre des conseils pour affronter ces souffrances et les soulager.

Panorama des psychopathologies de l'adolescence : addictions, conduites à risque, comportements violents, dépression...

L'humanité est écrasée de souffrances. Souffrances émanant des êtres mêmes, vivants ou inanimés (catastrophes, famines, maladies) ou de la méchanceté des hommes (violences, exploitations, injustices). Pourtant Dieu est à l'origine de la création où sévissent tous ces maux. S'il est vraiment bon et tout-puissant, comment tolère-t-il ce scandale ? Cette question se pose aux croyants depuis des siècles. Beaucoup d'ébauches de réponses ont été proposées : par exemple, si l'homme est appelé à l'amour il doit être libre, ce qui inclut qu'il puisse faire le mal ; ou bien, en la personne de Jésus crucifié et ressuscité, Dieu a partagé notre souffrance et la transformera en gloire dans son Royaume, etc. Le présent ouvrage rappelle les différentes étapes de la réflexion sur ce problème, qui fait l'objet de la discipline appelée théodicée, c'est-à-dire " justification de Dieu " : peut-on continuer de croire en un Créateur bienveillant au vu des malheurs qu'il semble cautionner ? L'auteur cite les principaux philosophes et théologiens, de toutes époques et cultures - principalement dans l'univers germanique -, qui ont approfondi cette question cruciale. Il en conclut qu'en tout cas il ne s'agit pas d'accepter passivement la souffrance, mais de la combattre, et que nous sommes tous appelés - dans la foi, l'espérance, et la charité - à la solidarité envers ceux qui souffrent, autant par notre compassion personnelle que par notre action pour rendre la société plus juste et plus secourable. Un livre signé par un universitaire chevronné, qui sait transfigurer son analyse rigoureuse par la sensibilité attentive de quelqu'un qui a lui-même expérimenté la souffrance.

La douleur, qu'il s'agisse de la sienne ou de celle des autres, est l'une des thématiques majeures de l'art épistolaire. Lorsqu'il s'agit de la douleur physique et de ses manifestations, médecine et philosophie s'y croisent, notamment lorsqu'il est question de rechercher des remèdes. La souffrance morale est aussi traitée, dans une perspective qui embrasse à la fois les sources et les convictions religieuses, sociales et culturelles. Les lettres offrent plusieurs cas de figure et d'espoirs de réponse : puissance ou impuissance de la correspondance - et plus largement de l'art - contre le mal intérieur, utilisation des épîtres au service d'une thérapie dont l'homme se veut le seul objet, recours à la divinité dans une économie du salut. Le deuil, enfin, qu'il s'agisse de drames aussi célèbres que Catulle et la perte de son frère, Cicéron et celle de sa fille Tullia, ouvre la porte au genre de la consolatio : messages chrétiens insérés dans le cadre de la foi, angoisse de la mort compensée par la croyance en l'au-delà, richesse du mysticisme venant au secours de la peur inhérente à notre condition mortelle.