Avec une biographie imaginaire autour de la féministe Valerie Solanas, qui tenta de tuer Warhol, Sara Stridsberg défie tous les genres avec une maîtrise totale. L'une des plus fortes révélations de la rentrée 2009.

La Suédoise Sara Stridsberg ranime la Lolita de Nabokov, dans un road-book statique et cauchemardesque, pour explorer l'essence de la féminité.

Variations autour d'un hôpital psychiatrique et du mal de vivre, ou l'histoire d'une fille en quête d'amour paternel.

Sara Stridsberg, avec un texte singulier, s'aventure sur les chemins escarpés de la psychiatrie et de ses interactions familiales.

Dans cette fantaisie littéraire sur la vie de Valerie Solanas, la Suédoise Sara Stridsberg explore les multiples facettes d'une vie mal connue, dans un texte hybride et puissant - et montre comment la littérature peut dire beaucoup plus qu'une biographie.

A la manière dont le deuil sied à Electre, le fleuve (Darling River), sied à Lolita. Lui seul révèle sa nudité en érotisant ce qui chez Nabokov était passé sous silence, comme le remarquait Mario Vargas Llosa : ″son histoire est scandaleuse mais non pornographique, ni même érotique. On n'y trouve pas la moindre complaisance à décrire les avatars sexuels - condition sine qua non de la pornographie - ni, non plus, de vision hédoniste qui justifierait les excès du narrateur-personnage au nom du plaisir.″ Sara Stridsberg montre ce qui était tenu dans l'ombre.

Dans son deuxième roman, Sara Stridsberg raconte la vie de Valerie Solanas, cette féministe américaine qui a tiré sur le roi du pop art