Avant Alicia Soderberg, jamais aucun astronome n'avait assisté à l'explosion d'une étoile. Elle a bénéficié d'une chance inouïe, qui permettra à l'astronomie de faire un pas de géant dans la connaissance de la formation de l'Univers.

La supernova ASASSN-ISih défie tous les modèles. Elle est cent fois plus brillante que toutes celles observées jusqu'alors et a rayonné, en quatre mois, mille fois plus que le Soleil en 4,5 milliards d'années.

Les astronomes ont repéré la plus brillante des supernovae, ces violentes émissions de lumière qui signent la mort de certaines étoiles. Mais les origines de cet éclat extrême sont obscures.

Les astronomes suspectaient depuis longtemps les supernovae d'être à l'origine des rayons cosmiques, particules extrêmement énergétiques. Des observations viennent enfin en apporter la preuve.

Elles apparaissent soudain dans le ciel et nous avertissent de la mort d'une étoile. Ces explosions finales essaiment des éléments chimiques dans l'Univers. Et leur lumière est précieuse pour sonder l'Univers lointain

Une supernova, découverte sur un cliché pris par le télescope spatial Hubble, confirme l'existence d'une étrange et invisible "énergie noire".

Des étoiles à neutrons, vestiges d'anciennes étoiles brillantes, possèdent le champ magnétique le plus intense jamais observé dans l'Univers.

Les passages périodiques du système solaire à travers les bras spiraux de notre galaxie semble être à l'origine des grandes glaciations qui affectent la Terre tous les 143 millions d'années.

Que s'est-il donc passé dans la constellation du Bouvier ? Les télescopes y ont repéré une supernova brillant d'un éclat inédit. Or, très stables, ces astres sont censés servir de parfait étalon pour mesurer l'Univers.

Elle confirme et précise la dynamique des explosions d'étoiles.

C'était depuis longtemps une énigme : pourquoi les étoiles massives, arrivées en fin de vie, explosent-elles ? Parce qu'elles émettent un effroyable chant du cygne, viennent de révéler des simulations.

Repérée dans la constellation de Persée, l'explosion de l'étoile SN 2006gy restera dans les annales : non seulement sa lumière fut fantastique, mais elle dura trois mois ! Ce qui contredit la théorie...