L'armée sri-lankaise encercle les derniers séparatistes. Une tuerie à huis clos

A Colombo, le gouvernement crie déjà victoire. La rébellion séparatiste tamoule, dans le nord du pays, serait sur le point d'être écrasée. La fin de l'un des plus anciens conflits armés du continent asiatique ?

Partout dans le monde, les insurgés disposent d'organisations locales qui exigent des émigrés le paiement d'un lourd "impôt" partisan.

Faisant fi d'un cessez-le-feu signé en 2002, les Tigres tamouls mettent le pays à feu et à sang. Les attentats suicides se multiplient et la terreur règne à Colombo, la capitale du pays.

Depuis la fin du mois de juillet 2006, les combats font rage entre le gouvernement et les Tigres tamouls. Les civils paient le plus lourd tribut de cette guerre et sont désormais jetés sur les routes par dizaines de milliers.

Depuis sa plus tendre enfance, elle admirait la rébellion tramoule et a fini par la rejoindre. Armée de son appareil photo, elle est devenue la photographe officielle de la guérilla.

L'armée a repris le contrôle des principaux bastions des Tigres tamouls. Une offensive qui est liée à la campagne électorale du président Mahinda Rajapakse

Les musulmans sont tamouls, mais le Tigres les considèrent comme des ennemis. Voilà qui expliquerait l'attentat perpétré contre une mosquée le 3 mars 2009 dans le sud de l'île

Profitant de ses succès militaires contre les séparatistes tamouls, le président a renforcé son emprise politique sur le pays. Pour beaucoup d'observateurs, ses méthodes autocratiques ne présagent rien de bon

La rébellion tamoule est sur le point d'être écrasée par l'armée régulière, ce qui met un terme à près de trente ans de conflit. Une victoire acquise par le président Rajapakse, qui doit désormais restaurer la cohésion nationale

Les résultats des élections qui ont eu lieu dans le nord du pays montrent que la défaite des Tigres tamouls n'a pas permis de régler les différends ethniques