Pendant que le nord du Mali était sous le joug des djihadistes, des musiciens ont raconté à ″L'Express″ leur quotidien. De Niafounké à Tombouctou, de Gao à Bamako, des témoignages à vif, entre terreur, résistance et espoir.

C'est une date gravée à jamais dans les mémoires. Ce soir-là, Daniel Psenny, journaliste au "Monde", était chez lui, tout près du Bataclan. Grièvement blessé en tentant de porter secours à une victime, il avait filmé quelques minutes plus tôt de sa fenêtre les seules images connues du carnage. Il revient aujourd'hui sur cette nuit l'horreur, mais aussi sur la vie d'après: la convalescence, la douleur, l'ambiguïté de son double statut de victime et de journaliste. Et surtout la chance d'être en vie.

C'est une date à jamais gravée dans les mémoires. Une image, un son ou peut-être une odeur, chacun gardera de l'instant où il a appris la tuerie de "Charlie Hebdo" un souvenir indélébile. Un moment de bascule où les émotions personnelles deviennent collectives. Retracer les faits, rien que les faits, grâce aux témoignages de ceux qui en furent les premiers observateurs révèle une partie de l'énormité de ce 7 janvier 2015.

Le 13 novembre 2015, la jeune femme de 32 ans a reçu une balle qui restera fichée dans sa hanche. Elle raconte sa douloureuse reconstruction physique et psychologique.

Ils étaient présents dans la salle de concert le soir des attentats. Avec ou sans leur conjoint(e). Comment ces couples ont-ils vécu, puis surmonté, l'horreur ? Nous les avons rencontrés.

Pour l'Angleterre, elle est ″l'ange de Woolwich″. Au lieu de fuir ou de filmer la scène, elle a affronté les extrémistes qui, le 22 mai 2013, en plein Londres, venaient de tuer un soldat anglais.