En un an, ce DRH devenu patron a normalisé la gestion et l'ambiance de la chaîne. Mais a-t-il une véritable stratégie pour contrebalancer la chute de l'audience ?

Homme fort et architecte du nouveau TF1, Ara Aprikian voit le petit écran comme un générateur de lien social et s'inquiète de la montée en puissance de Netflix et des Gafa.

Les menaces s'accumulent contre le service public de l'audiovisuel. A Rome, le parti de M. Silvio Berlusconi réclame l'abolition de la redevance qui finance la RAI. A Londres, la BBC s'interroge sur son avenir. A Paris, la suppression de la publicité sur les chaînes publiques - en soi, une bonne mesure - prélude à l'asphyxie de France Télévisions (et à sa reprise en main), pour le grand bonheur de TF1.

Il a résisté autant qu'il a pu. Ses mésententes avec l'Elysée et la chute d'audience de la chaîne ont eu raison de son incroyable longévité. Récit d'une mise à mort cathodique.

TF1 a orchestré son lancement tout l'été : Laurence Ferrari n'a pas déçu. Mais France 2 et David Pujadas, qui ont progressé l'an dernier, séduisent les téléspectateurs les plus exigeants.

La nouvelle icône du 20-heures fait moins bien que PPDA, qui défend son bilan sans vergogne. La direction fait le gros dos

La chaîne de Martin Bouygues espérait rafler la mise en inspirant la réforme de l'audiovisuel, mais la crise et la montée de la TNT ont bouleversé ses plans

Après six semaines de présence, Axel Duroux, numéro un bis du groupe TF1, a claqué la porte pour divergences de vue stratégiques avec le numéro un, Nonce Paolini, un homme du clan Bouygues. Le PDG est à nouveau seul pour affronter une conjoncture difficile.

Fille de républicains espagnols, passée à l'école Mireille Dumas, elle règne depuis une décennie à la télévision, démiurge explosif de ″Loft Story″ à ″Secret Story 6″.

L'histoire du non-transfert de Laurent Delahousse ; agitation à la maison TF1 ; Elise Lucet : l'information sans concessions.