Comment financer une pièce quand on est une petite compagnie non subventionnée ? L'équipe d'Alaska a trouvé une solution : introduire de la pub sur scène et faire participer les donateurs à l'écriture du scénario.

Indépendance menacée, crédits rabotés, diversité des structures mise à mal, fermetures de salles... Le milieu théâtral craint de ne plus pouvoir assurer sa mission de service public. Enquête sur un malaise généralisé.

Les élèves n'ont jamais aimé les rentrées. Souhaitons que les spectateurs aiment celle-ci. La chose est délicate, car les théâtres privés de la capitale surfent depuis quelques années sur des vagues sans grands vents : quelques succès, beaucoup de désaffections et quelques bides.

Conjuguer art et rentabilité, créations exigeantes et succès populaires, tel est l'ambitieux défi que doivent relever les théâtres privés. Car ces beaux édifices chargés d'histoire et de symboles témoignent aussi d'un temps où la culture n'était pas subventionnée.

Si la crise de la création est générale, la désertion des spectateurs frappe d'abord les salles privées parisiennes, pénalisées par la cherté des places et une image désuète. Rien ne semble pouvoir enrayer ce phénomène. Pas même les vedettes.